Itzuli

Allah Yarahmou El Harraz

Folk Algérie | El Hachmi Guerouabi El-Hadj

Musika-bideoari buruzko informazioa:

Irudiak:





Iraupena:
12m 15s
Youtubeko izenburua:
El Hadj El Hachemi Guerouabi Allah Yarahmou El Harraz الحرّاز
Youtubeko deskribapena:
Le cerbère de Ouicha Auteur: Cheikh el-Hâdj Ben Qoraïchi Interprète: Hâchemi Guerouâbi Que faire ? quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace opposer à ce cerbère érudit du Hidjâz, venu au Maroc par désir de parade ? Il connaît, ô esprit vif, l'art de la navigation des Romains hostiles, instruit par tant de sages et de savants en astrologie, courageux et plein d'audace, bien informé sur les ruses des femmes, buveur invétéré, et attiré par la compagnie des jeunes filles, la passion de sa vie. Il parcourut le monde, visitant villes et villages, à la recherches d'une gazelle. Dès son arrivée à Azemour, il rencontra une fille élégante. Vierge, superbe et gracieuse, jouant du luth et chantant à faire chavirer [les cœurs ] des mélodies sur un mode Higaz syrien, elle surpassait toutes les autres gazelles : c'était une éloquente poétesses du Maroc, jeune fille de dix-huit printemps. C'était une belle adolescente déjà coquette. Elle avait grandi dans mon intimité ; toujours à mes côtés, elle ne pouvait se passer de moi Lorsque le cerbère arriva, pétri!! de ruses, les envieux la lui vendirent car ils me jalousaient cette perle tant convoitée.! Le cerbère l'encercla de gardes en son palais, élut domicile entre rivière et mer et s'appropria sa beauté. La superbe gazelle le fascinait: il était conquis par sa beauté souveraine qui l'avait soumis. Il plaça des gardes aux accès!. refrain : Ah! Qui voudra écouter ce qu'il advint entre l'amant, Ouicha et le cerbère, cet érudit du palais ?! machhad : Grâces, grâces! Dieu seul dispense la richesse ; j'en appelle à Toi, ô mon Seigneur. Que faire ? Quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace lui opposer ? Le diadème de Beauté s'en est allé et je suis sans nouvelles d'elle depuis sept jours. Mais voici qu'un messager se présente à moi avec de bonnes nouvelles de la gazelle : toujours au palais!! chez cet érudit arrivé au Maroc au point du jour ; il l'enferme en son palais, subjugué par sa beauté, sa chevelure, ses grains de beauté, ses yeux à l'iris noir et sa bouche... Je lui dis, agacé: « Tous mes amis sont des aigles mais notre vision diffère sur la plus majestueuse des jeunes filles car, je l'admire, moi, lorsqu'elle lui accorde quelques faveurs en le tourmentant, lui montrant ainsi de quoi sont capables les Marocains. » J'ôtais la djellaba pour endosser l'habit de Qadi ;j'avais un livre enveloppé dans [une bourse] en feutre! et un chapelet à la main droite ; je me composai une barbe argentée, et nous nous dirigeâmes vers le palais. Les gardes demandèrent : « O érudit, voudrais-tu leur répondre ? »