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#Berlioz #Concert #MusiqueClassique
L'Orchestre national de France dirigé par Daniele Gatti interprète "Roméo et Juliette" d'Hector Berlioz. Avec en solistes la mezzo-soprano Marianne Crebassa, le ténor Paolo Fanale et la basse Alex Esposito ainsi que le Choeur de Radio France dirigé par Howard Arman. Enregistré le 18 septembre 2014 au Théâtre des Champs-Elysées (Paris).
Acte I
00:00 • Introduction
01:45 • Combats -Tumulte - Intervention du Prince
06:50 • Prologue
12:09 • Strophes
19:27 • Scherzetto
Acte II
2. Roméo seul
23:13 •Tristesse - Bruits lointains de bal et de concert
30:50 • Grande fête chez Capulet
37:30 • Nuit sereine - Le Jardin de Capulet, silencieux et désert - Scène d’amour
59:33 • La Reine Mab, ou la Fée des Songes : scherzo
Acte III
1:07:59 • Convoi funèbre de Juliette •
1:18:43 • Roméo au tombeau des Capulet
7. Finale
1:26:59 • La foule accourt au cimetière - des Capulet et des Montagu
1:31:19 • Récitatif et Air du Père Laurence : « Pauvres enfants que je pleure » -
1:40:20 • Serment de réconciliation : « Jurez donc par l'auguste symbole ».
L’envie d’écrire une musique sur Roméo et Juliette obsède Berlioz depuis qu’il a assisté à deux représentations de pièces de Shakespeare en 1827 : Hamlet et Roméo et Juliette. Depuis il se passionne pour Harriett Smithson, qui interprétait le rôle de Juliette, et lui a inspiré sa célèbre Symphonie Fantastique (avant de devenir son épouse), ainsi que pour la littérature de Shakespeare (Beaucoup de bruit pour rien, la Tempête). Il lui fallait donc composer une oeuvre d’ampleur, qu’il crée en 1839 en la dédiant à Paganini, son inconditionnel admirateur.
Roméo et Juliette est une symphonie dramatique, oeuvre d’un genre nouveau entre symphonie et opéra, dans la lignée de la Neuvième de Beethoven où les choeurs ont une place importante dans la symphonie. Après une introduction où le drame est raconté textuellement, place à une musique purement instrumentale pour évoquer l’amour de Roméo et Juliette, car comme le justifie l’auteur : “ la sublimité même de cet amour en rendait la peinture si dangereuse pour le musicien, qu’il a dû donner à sa fantaisie une latitude que le sens positif des paroles chantées ne lui eût pas laissée, et recourir à la langue instrumentale, langue plus riche, plus variée, moins arrêtée, et, par son vague même, imcomparablement [sic] plus puissante en pareil cas. » La troisième partie de l’oeuvre, Scène d’amour, constitue le centre de la symphonie dramatique et inspira profondément Wagner pour son Tristan und Isolde. Celui-ci affirma après le concert : “Ceci est la musique du XIXe siècle”.
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