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Kurt Atterberg (1887-1974) (Sweden)
"Adagio amoroso" for violin and Strings (1967)
Violin/Dir : Ulf Wallin
On collectionCB, collectionCB2 and collectionCB3 we can also listen to Kurt Atterberg's « Suite n°3 for violin, viola and Strings » (1917), « Intermezzo for string orchestra » (1921), « Symphony No.5 » (1922), « Suite Barocco/Suite n°5 » (1923), « Älven- från Fjällen till Havet / The River - from the Mountains to the Sea » symphonic poem (1929), « Suite pastorale in modo antico » (1931), « Varmlands Rhapsody » (1933), « Suite n°7 "Antony and Cleopatra" for string orchestra » (1926), « Piano Concerto in B flat minor » (1927-36), « Ballad without Words » for orchestra (1958).
Violoncelliste de formation, le Suédois Kurt Atterberg joua dans plusieurs orchestres avant de se consacrer à la composition. A vingt et un ans il publie sa première œuvre, la « Rhapsodie pour piano et orchestre » (1908), dans laquelle s'exprime son romantisme inné. Alors qu'il commence à écrire ses premières symphonies, il obtient son diplôme d'ingénieur à l'Institut Royal de Technologie. Devenu chef d'orchestre à l'Opéra Royal de Stockholm, il publie neuf symphonies, dont la superbe « Symphonie n°3 "West Coast Pictures/Portrait de la côte Ouest" » (1916), cinq opéras, des musiques de scène dont « La Tempête » (1921 ; rév : 1936) et « Antoine et Cléopâtre » (1926), neuf suites d'orchestre, le « Concerto pour violon et orchestre » (1914), l'excellent « Concerto pour violoncelle et orchestre » (1922), le très cinématographique « Concerto pour piano et orchestre » (1935), la « Sinfonia pour cordes » (1953) arrangée de son « Quintette à cordes » (1953), le « Double concerto pour violon, violoncelle et orchestre à cordes » (1960) et le très beau « Adagio amoroso pour violon et cordes » (1967). Bien que moins réussie que la « Symphonie n°3 » et moins célèbre que la « Symphonie n°6 » qui gagna en 1928 un prix international (et qui fut pour cette raison sous-titrée "Dollar Symphony"), la « Symphonie n°5 "Sinfonia funebre" » (1922) illustre, notamment dans son superbe "Lento", le style ample, puissant et lyrique de Kurt Atterberg. Avec ses amis Ture Rangström, Natanael Berg et Oskar Lindberg, il fonda la "Société des Compositeurs Suédois", fut élu en 1926 à l'Académie Royale suédoise de musique dont il devint le secrétaire perpétuel de 1940 à 1953. Un prix annuel récompensant des compositeurs suédois porte son nom. Son « Adagio amoroso pour violon et cordes » (1967) utilise une palette de sentiments délicats, contrepoint nécessaire à la violence d'un siècle qui fut souvent tonitruant.
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