Itzuli

Psaumes de David

Marcello Benedetto | Shaham Rinat

Musika-bideoari buruzko informazioa:

Iraupena:
34m 1s
Youtubeko izenburua:
Psaumes de David : Benedetto Marcello
Youtubeko deskribapena:
Salmo XVIII intonation et Aria -Largo Salmo XXI chanté par Rinat Shaham viole de gambe : Jay Bernefd, Ariane Maurette violoncelle : Susie Napper harpe : Françoise Johannel théorbe : Mike Frentross clavecin : Skip Sempé Benedetto Marcello, célèbre compositeur vénitien du XVIIIe siècle, a toujours été à l'écoute des plus pures traditions de la musique religieuse hébraïque de son temps qu'il considérait comme la trace la plus vivante de la musique des Anciens et la plus apte à lui faire retrouver, en son temps, la tradition la plus authentique de la musique sacrée. Sans doute, certaines des mélodies de ce recueil de cinquante Psaumes ont été recueillies dans les liturgies des synagogues vénitiennes ou auprès des « Cantors ». « Qui juge que la simplicité de la musique antique fut une imperfection se trompe véritablement, quand elle était justement une de ses perfections majeures. » Marcello va incorporer dans certains de ses Psaumes des mélodies synagogales, notées a capella à la manière du plain-chant, mais de droite à gauche pour suivre la langue hébraïque. « Les mélodies sont écrites dans leur propre simplicité en guise de texte avec les signes de notre plain-chant ecclésiastique. Et puisque la façon d'écrire des juifs est dans le sens opposé, pareillement les cantilènes au-dessus de leurs caractères devront se lire à l'envers... » Les textes de Giustiniani utilisés par Marcello sont, selon la préface, des « paraphrases poétiques sur les Psaumes, c'est-à-dire accompagnées de quelque ornement de poésie et explications amplifiées et dans l'utilisation de la langue vulgaire ». Ce sont donc trois Psaumes tirés du « recueil » complétés par deux pièces instrumentales de Marcello en forme de prélude pour reconstituer la musique synagogale C'est d'abord le Ps 21 pour voix d'alto, deux violons-altos (instrument rarissime !), basse continue avec une intonation extraite de la liturgie du jour du Grand Pardon, Yom Kippour. ( extrait de la revue Esprit et Vie )